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Parcours professionnels: sage-femme

Des diplômés et des diplômées des hautes écoles parlent de leurs expériences professionnelles. Comment s'est passée l'entrée dans le monde du travail? Quelles sont leurs tâches actuelles?

Sage-femme indépendante

Après ses études de sage-femme et plusieurs années d’expérience en milieu hospitalier, Marine Gervaix a ouvert sa pratique indépendante. Elle se rend au domicile des patientes et les suit durant la grossesse et après l’accouchement.

"Je m’assure de la bonne santé de la mère et du nourrisson."

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Marine Gervaix pèse un nourrisson

Biographie express

Âge/annéeActivité/formation
19 ansMaturité option philo-psycho: Gymnase du Bugnon, Lausanne, VD
24 ansBachelor of Science HES de sage-femme: Haute école de santé HEDS, Genève
24 ansSage-femme: hôpital d’Aigle, VD
31 ansSage-femme en salle d’accouchement: CHUV, Lausanne
32 ansSage-femme en suivi prénatal: CHUV, Lausanne
35 ansInstallation en tant que sage-femme indépendante

Quelle est votre activité actuelle?

Je travaille en tant que sage-femme indépendante depuis une année. J’effectue le suivi de grossesses à risque sur ordonnance médicale. Je donne des cours de préparation à la naissance et suis les femmes à domicile après la naissance: il s’agit de s’assurer de la bonne santé de la mère et du nourrisson, de donner des soins et des conseils, par exemple en matière d’allaitement. Ma charge de travail varie: il n’est pas possible de prévoir la date d’un accouchement ni d’estimer le nombre de visites dont une patiente aura besoin!

J’échange régulièrement avec d’autres sages-femmes indépendant-e-s sur toutes sortes de sujets: bases légales du congé paternité, situation d’allaitement compliquée, questions de facturation, etc. Cela me permet de proposer le meilleur accompagnement aux familles.

«Ma charge de travail varie: il n’est pas possible de prévoir précisément la date d’un accouchement!»

Comment s'est passée votre entrée dans le monde professionnel?

Après mes études, j’ai postulé dans plusieurs hôpitaux. J’ai été retenue à deux endroits et j’ai choisi une petite maternité. Dans ce type de structure, les tâches sont variées. Je me suis occupée tant d’accouchements que de suivi post-partum ou d’urgences. J’ai ensuite rejoint le CHUV, tout d’abord dans l’équipe de salle d’accouchement puis dans celle de suivi prénatal. Après mon troisième congé maternité, j’ai décidé de me mettre à mon compte. Je ne m’occupe plus d’accouchements, ce qui me permet d’adapter mes horaires à ma vie de famille. Devenir indépendante a été relativement facile car les sages-femmes sont très demandé-e-s: toutes les familles bénéficient de nos prestations. J’ai maintenant le plaisir de suivre certaines de mes amies, et mon réseau s’élargit grâce à mes anciennes patientes qui me recommandent à leurs proches.

Quels conseils donner aux étudiants et étudiantes de la filière?

Je leur recommanderais de travailler quelques années dans une structure hospitalière avant de se lancer en tant qu’indépendant-e. Je trouve que le métier peut facilement s’adapter aux différentes périodes de la vie: quand on souhaite travailler à temps partiel et uniquement de jour, on peut facilement exercer en tant qu’indépendant-e et conserver un taux relativement élevé si on le désire. Les débouchés sont variés entre les hôpitaux, les centres de sages-femmes, les maisons de naissance et l’activité indépendante.



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