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Portrait élevage, soins aux animaux: élevage et apiculture

Une apicultrice BF, fascinée par le monde des abeilles, présente son activité et ses tâches.

Des compétences multiples au service de la nature

Une apicultrice montre un cadre de ruche à une personne.
La pratique de l'apiculture s'exerce en lien étroit avec la nature et le rythme des saisons. © SDBB I CSFO, photo Dieter Seeger

Karin Brägger, apicultrice BF dans la ferme familiale

Une apicultrice montre un cadre de ruche à une personne.

La pratique de l'apiculture s'exerce en lien étroit avec la nature et le rythme des saisons. © SDBB I CSFO, photo Dieter Seeger

Biographie express

Âge/annéeActivité/formation
18 ansCFC de spécialiste en hôtellerie: Hôtel Hilton, Zurich. Divers emplois en tant que spécialiste en hôtellerie, collaboratrice au service et formatrice
22 ansPaysanne et mère au foyer
31 ansEmplois à temps partiel dans le domaine administratif. Formation continue en comptabilité
34 ansCours de base en apiculture
38 ansBrevet fédéral d’apicultrice

Quelles sont vos tâches?

Je passe beaucoup de temps à soigner mes populations d’abeilles: je veille à la propreté des ruches, fournis des cadres destinés à la construction d’alvéoles et effectue les traitements contre les parasites. Je m’occupe aussi d’élever des reines et de jeunes populations. Je réserve aussi du temps pour transmettre mon savoir-faire à de nouveaux apiculteurs et apicultrices et à des classes d’écoles. Mon travail est récompensé par la production de miel que j'écoule dans de petits commerces et en vente directe.

«Lorsque j’observe mes abeilles au travail, je découvre chaque jour de nouvelles choses et cela me réjouit.»

Quelles compétences exige votre poste?

Grâce au brevet fédéral, j'ai aquis les compétences pour détenir et multiplier des populations d'abeilles. Savoir effectuer les traitements pour préserver la santé des colonies fait partie des connaissances indispensables. Il faut également apprendre à produire et à commercialiser différents dérivés de la fabrication du miel. Il est aussi important de savoir entretenir un bon contact avec les paysans du voisinage. Cela aide à garantir un environnement propice aux abeilles et à la production de miel.

Quels défis rencontrez-vous?

La cohabitation entre l’agriculture et l’apiculture n’est pas toujours facile. L’an dernier, mes abeilles ont été empoisonnées par un insecticide, une seule population a survécu. En Suisse, peu d’apiculteurs professionnels arrivent à vivre uniquement de leur travail. Souvent, la vente de miel ne suffit pas pour gagner sa vie. Il faut proposer à la vente d'autres produits tels que le pollen, la propolis ou bien encore des reines ou des populations d’abeilles.

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