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Portrait armée, protection civile: sous-officière de carrière

Une sous-officière de carrière de l'Armée suisse présente son activité et ses tâches.

Des tâches alliant contact humain et technologie

Chantal Sempach
© SDBB I CSFO, photo Dominique Meienberg

Chantal Sempach, sous-officière de carrière aux Forces terrestres de l'Armée suisse

Chantal Sempach

© SDBB I CSFO, photo Dominique Meienberg

Biographie express

Âge/annéeActivité/formation
18 ansCFC de créatrice de vêtements
21 ansÉcole de recrues. Séjour linguistique
22 ansÉcole de sous-officier. École de sergent-major
23 ansSoldate contractuelle
26 ansÉcole des sous-officiers de carrière de l'armée
28 ansSous-officière de carrière: Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports DDPS, Thoune BE

Pour quelles raisons avez-vous choisi cette profession?

J'ai grandi dans une famille de militaires. Mon père était militaire de carrière et mon frère l'est aussi. Après mon apprentissage de créatrice de vêtements, je voulais faire autre chose. Un métier qui soit plus physique, aussi. L'école de recrues m'ayant plu, je me suis décidée à poursuivre dans cette voie. Ce sont les tâches variées, alliant contact humain et technologie, qui m'ont particulièrement attirée.

«Ce sont les tâches variées, alliant contact humain et technologie, qui m'ont particulièrement attirée.»

Quelles sont vos activités principales?

Je dirige la formation sportive des troupes de chars à l'école de sous-officiers de carrière. Je suis aussi experte technique en armement, appareils et systèmes, tels que les équipements radio ou les véhicules. En tant que sous-officière de carrière, je suis responsable d'une compagnie. Tous les jours, je travaille avec différents échelons de la hiérarchie: recrues, chefs de section et chefs de groupe. Mes tâches se déroulent très souvent à l'extérieur, par n'importe quel temps. Une partie de mon travail consiste aussi à rédiger des rapports.

Comment s'est passée votre intégration dans ce secteur?

Après une formation de deux ans à l'École des sous-officiers de carrière de l'armée, j'ai été nommée adjudante sous-officière. La troupe de chars à Thoune m'a accueillie avec beaucoup de respect. Pour la plupart des militaires de carrière présents, c'était la première fois qu'ils travaillaient avec une femme avec un tel grade. J'ai dû faire mes preuves, surtout auprès des grenadiers de chars. Je leur ai cependant rapidement prouvé qu'une femme pouvait aussi faire ce travail et influencer positivement le climat de travail par sa présence.

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