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Portrait armée, protection civile: police militaire

Un sous-officier de l'Armée suisse, policier militaire, présente son activité et ses tâches.

En service, de jour comme de nuit

Michael John
© Rolf Weiss

Michael John, sous-officier de carrière spécialiste

Michael John

© Rolf Weiss

Biographie express

Âge/annéeActivité/formation
20 ansCFC de dessinateur. École de recrues dans la police militaire, section police de circulation
21 ansÉcole de sous-officier
25 ansCours de base police militaire mobile
27 ansDivers engagements à l'étranger
30 ansBrevet fédéral de policier: École de police
33 ansEngagement à l'étranger
38 ansPolicier militaire

Pour quelles raisons êtes-vous devenu militaire de carrière et comment se sont passés vos débuts?

J’ai toujours voulu être policier. Après mon école de sous-officier, j’ai vu qu’il était aussi possible d'exercer cette fonction dans l’armée. Comme le milieu militaire m’attirait, j'ai choisi de devenir policier militaire. Après une première formation d'assistant de sécurité pour la police militaire mobile, j’ai effectué diverses missions de sécurité: soutien au Corps des gardes-frontière, protection d’ambassades, World Economic Forum à Davos, etc. J’ai ensuite suivi l’école de police et obtenu le brevet fédéral de policier.

«J’ai toujours voulu être policier. Après mon école de sous-officier, j’ai vu qu’il était aussi possible d'exercer cette fonction dans l’armée.»

Comment se déroule votre journée de travail?

Notre travail est organisé par équipes. Nous sommes à pied d’œuvre 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Mes collègues de patrouille et moi-même préparons notre matériel et le véhicule d’intervention. Nous nous informons des tâches à reprendre auprès de l'équipe qui nous a précédés. Nous travaillons en toute autonomie, lors des contrôles de la circulation ou pendant les heures de garde. Une nouvelle demande, telle qu'un constat de vol ou un accident de la circulation, peut nous être communiquée à n’importe quel moment. Nous devons réagir sans perdre de temps. Nous réalisons en grande partie des tâches de prévention routière ou de prévention de la criminalité.

Quelles sont vos possibilités d’évolution professionnelle?

Il est posible d'évoluer vers la fonction de chef de poste ou vers d’autres fonctions de notre commandement ou de notre état-major. Personnellement, j'aimerais devenir chef de poste remplaçant, puis chef de poste. Mais c'est un objectif à long terme. Je dois d'abord faire mes preuves en tant que collaborateur spécialisé.

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