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Portrait armée, protection civile: protection civile

Un instructeur de la protection civile, chef d'intervention, présente son activité et ses tâches.

Protéger et aider la population

Un homme se tient devant une tente de la protection civile
© SDBB I CSFO, photo Thierry Porchet

Cédric Hirschi, responsable de la formation à l'Organisation de protection civile des Montagnes neuchâteloises

Un homme se tient devant une tente de la protection civile

© SDBB I CSFO, photo Thierry Porchet

Biographie express

Âge/année Activité/formation
20 ansCFC de mécanicien sur automobiles et de mécanicien sur véhicules lourds, aujourd’hui: CFC de mécatronicien d’automobiles
21 ansChauffeur de poids lourds en Suisse et à l’étranger
26 ansMécanicien automobile, Couvet NE
33 ansConvoyeur de fonds, Colombier NE
34 ansCertificat et activité de technicien-ambulancier, Neuchâtel
40 ansResponsable de la formation: Organisation de protection civile des Montagnes neuchâteloises. Diplôme d’instructeur de la protection civile, aujourd'hui: brevet fédéral d'instructeur de la protection civile, aujourd’hui: brevet fédéral d’instructeur-trice de la protection civile. Brevet fédéral de formateur d’adultes
44 ansCommandant ad intérim
46 ansNommé commandant
50 ansNommé au grade de lieutenant-colonel

Quelles sont vos tâches en tant que responsable de la formation?

J’établis le planning annuel et j'organise tous les cours de répétition avec le personnel de milice. Pour les Montagnes neuchâteloises, cela représente environ 110 journées de formation par an. La semaine dernière, j’ai organisé un cours de répétition pour les cadres. Le premier jour mêlait théorie et pratique. Il portait sur des notions de cartographie. Le deuxième jour, nous avons fait un exercice grandeur nature sur le terrain: il fallait prendre en charge un groupe de personnes suite à un incendie dans un centre de requérants d’asile. Je consacre aussi une partie de mon temps de travail à ma propre formation.

«Il faut faire preuve de bonnes compétences sociales, aimer transmettre et se former en continu.»

Quelles sont les qualités pour devenir instructeur ou instructrice?

Il faut faire preuve de bonnes compétences sociales, aimer transmettre et se former en continu. Il est aussi important de savoir se remettre en question, par exemple lorsque quelque chose n’a pas bien fonctionné. Bien sûr, nous devons croire en ce que nous faisons et avoir le souhait d’aider la population.

Quelles évolutions connaît votre métier?

Notre matériel de travail se modernise. Il est important de maintenir nos connaissances à jour. Les missions de la protection civile, aussi, sont amenées à évoluer. Les changements sociaux et environnementaux nous placent devant de nouvelles situations auxquelles il faut s'adapter.

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